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articles de presse
19 juin 2019

Marcory / zone 4 Avec le plus vieux métier du monde, on peut gagner sa vie!

Avec le plus vieux métier du monde, on peut gagner sa vie!

La prostitution gagne du terrain en Cote d’Ivoire. Cette vielle pratique considérée comme un déshonneur pour la femme, prend de plus en plus d’ampleur. La prostitution n’est plus le seul fait des femmes Ghanéennes qu’on  appelait autrefois  ‘’toutou’’, ‘’Sao ‘’, ‘’tchoin’’ qui ont disparu. Depuis quelques lustres maintenant,  la prostitution enregistre l’arrivée massive des ivoiriennes. Ces filles souvent appelées filles de joie ont pour lieu de prédilection  la zone 4, la rue princesse, et d’autres coins chauds. Samedi 27, janvier, il est 22h 30 quand nous nous rendons dans l’univers de ces filles de joie pour en savoir davantage sur leurs pratiques. Il est 23 heures et nous sommes en zone 4 non loin du super marché prima. Arrêtés aux abords du bitume, vêtues de mini-jupes, avec des hauts leur arrivant juste sur le nombril, d’autres avec des robes décolletées, de haut talons, cigarettes en main, chewing-gum dans la bouche. Descouts de sifflet avec la bouche, une manière pour elle d’appâter les clients. Nous sous approchons de l’une d’elles qui après beaucoup de supplications de notre part, accepte de nous donner les raisons pour lesquelles elle a épousé ce métier. «Ce n’est pas un plaisir pour moi de faire ce métier, mais je le fais à cause des difficultés. Je n’ai pas envie de demander de l’aide aux gens à tout moment donc je préfère le faire pour subvenir à tous mes besoins.» Une autre non loin de sa ‘’collègue’’, continue pour dire que : «Ce métier n’est pas du tout facile, parce qu’ici c’est comme la jungle, si tu n’es pas dure tu ne peux pas rester ici. Surtout quand tu as beaucoup de clients tu deviens l’ennemie de tes collègues. Souvent aussi tu tombes sur de mauvais clients. Quand ils viennent vous jugez bien le prix et vous partez, mais après avoir fini de faire l’amour, ils refusent de payer. Souvent aussi les policiers nous fatiguent. Maintes fois ils font des descentes surprises ici et quand il te prennent, tu payes au moins 30 mil Fr avant d’être libérée.»

 A quelques mètres d’elle nous approchons d’une autre qui refusait de nous écouter au début, mais qui a fini par accepter, après insistance de notre part. Elle nous raconte comment fonctionne ce métier, tout en nous en donnant les tarifs : «Ici nous faisons le passage à 10 mil Fr ; si le client demande pardon tu peux laissera 9 mil ou 8 mil. Nous faisons la nuit à 50 mil, tu peux laisser à 40 mil si le client demande une réduction. Aussi nous n’acceptons jamais d’avoir des rapports non protégés quel que soit le prix que le client nous propose.» Eh bien, chacun a désormais sa petite idée sur ce métier, et ses tarifs!

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